Jimi Hendrix - Electric Ladyland
TRACKLIST
... And the Gods Made Love
Have You Ever Been (To Electric Ladyland)
Crosstown Traffic
Voodoo Chile
------------------
Little Miss Strange
Long Hot Summer Night
Come On (Part One) (Earl King)
Gypsy Eyes – 3:43
Burning Of The Midnight Lamp
------------------
Rainy Day, Dream Away
1983... (A Merman I Should Turn to Be)
Moon, Turn the Tides... Gently Gently Away
------------------
Still Raining, Still Dreaming
House Burning Down
All Along The Watchtower
Voodoo Child (Slight Return)
Quoi que tu dises, tu peux pas test.
Découvrez The Jimi Hendrix Experience!
Pour commencer cette chronique, je vais faire un aveux. L'aveu que tout ce que j'écrirais dans les prochaines lignes ne sera absolument pas lucide, ni objectif. Après cette petite mise en garde de rigueur, je peux commencer.
Jimi Hendrix, est sans aucun doute le plus grand guitariste humain (ou pas) de tous les temps. Et cet album, Electric Ladyland, sorti en 1968, est véritablement un chef-d'oeuvre. Peut être le meilleur album de tous les temps, en tout cas un des trois plus grands albums des 60's, certainement l'album numéro un de l'année 68. Nan, en vrai il s'agit tout simplement du plus grand album de tous les temps : là ou certains disent que les Beatles ont tracé une route pour la musique contemporaine, je leur rétorque sans concession : « mon cul , cessez l'imposture les gars, les vrais savent que JH est derrière tout ça ». En plus d'être derrière tout ça, James Marshall Hendrix à, en quatre ans, remis en cause la création musicale.
Après avoir véritablement lancé sa carrière au sein du trio de l'expérience, Jimi Hendrix se démarque ici de celui-ci en écartant le bassiste du groupe, Noël Redding, pour y jouer lui-même ou encore inviter de nombreux bassistes, parmi lesquels Jack Kasady de Jefferson Airplaines. On notera que de nombreux musiciens de passage ont participé à la création de ce double-album.
Electric Ladyland est unique et grandiose en plusieurs points : Malgré la longueur de celui-ci, l'album garde une réelle cohérence : la créativité d'Hendrix couplée à sa qualité hors paire de guitariste, ainsi qu'à son chant, loin d'être anecdotique ; confère à cet album un caractère aussi expérimental qu'intemporel et mémorable.
La prouesse du voodoo child a été de compiler avec une certaine habileté des morceaux très différents les uns des autres, sans pour autant faire de cette oeuvre quelque chose de brouillon. Ainsi la reprise de Dylan, « All Along the Watchtower », les tueries inter galactiques telles que « Crosstown trafic » ou Voodoo Child (Slight Return) », ainsi que les morceaux plus expérimentaux comme le très Grand « 1983....(a Merman I Should Turn To Be) se cottoient sans s'accrocher et laissent couler cet album avec une fluidité totale. L'intro de l'album est déjà très étrange, ponctuée de sonorités bizarres, probablement inédites en 68, et laisse la place au premier morceau : Have you ever been (to Electric Ladyland)?. Jimi Hendrix ne se cache pas, il veut mener une révolution musicale, et Electric Ladyland est le moyen d'y parvenir. Il invite l'auditeur à le suivre pour découvrir une nouvelle facette du monde : Have you ever been to electric ladyland?/The magic carpet waits for you/Don't be late !// I wanna show you/Different emotions/I wanna learn you/The sounds and Motions.
Après un « Crosstown Traffic » complètement barré et accentué par le phrasé presque rappé d'un Hendrix survolté, l'enfant de Seattle (ben ouais, y'a mieux que Cobain à Seattle héhé) enchaine sur un quart d'heure de grande folie avec « Voodoo Chile », bien loin des concours de Soli horribles des Satriani n'co, Jimi Hendrix sait les placer la ou il faut, pour qu'ils soient tranchants et frappants, par exemple pour conclure le couplet « Cause I'm a Voodoo Child » Comme si la voix ne suffisait plus.
Sans faire une liste exhaustive des
morceaux de ce double-album, qui me prendrait des heures si je
voulais être tout à fait complet, j'ajouterais juste que
toutes les pièces de cet album sont extra-ordinaires, et que,
bien qu'il n'ai été créé qu'en quatre
mois, cet album aurait très bien pu l'être en une
dizaine d'année. On y retrouve une chaleur, une authenticité,
et un grain de folie difficilement exprimable tout court, et, en fin
de compte, s'il ne devait en rester qu'un, ce serait lui.
Par Womanos
Pas de Lien Utile.