Foals – Antidotes
Tracklist :
The
French Open
Cassius
Red Sock Pugie
Olympic Airways
Electric Bloom
Balloons
Heavy Water
Two Steps, Twice
Big Big Love (Fig. 2)
Like Swimming
Tron
-----------------------------------------------------------------
Edition
spéciale :
"Hummer"
"Astronauts 'n All"
"Mathletics"
"Big Big Love (Fig. 1)"
"XXXXX (Live At
Liars Club, Nottingham, Feb 10th 2007)"
"The French Open
(Live At Liars Club, Nottingham, Feb 10th 2007)"
"Balloons (Live At
Liars Club, Nottingham, Feb 10th 2007)"
"Two Steps Twice
(Live At Liars Club, Nottingham, Feb 10th 2007)"
"Mathletics (Live
At Liars Club, Nottingham, Feb 10th 2007)"
Découvrez Foals!
Foals (poulains dans la langue de sa gracieuse majesté) est un groupe de cinq trublions formés en 2005 à Oxford, et qui font dans un mélange de math rock, d’indie rock, teinté d’électro et de new wave. Après un petit EP, passé un peu inaperçu, ils sortent leur premier album Antidotes en mars de cette année, dont je vais m’empresser de parler (d’ailleurs j’suis payé pour ça…ou pas)
Alors l’album s’ouvre en français, par The French Open, une chanson rock et un brin funky, qui, après une intro de plus d’une minute, parle ironiquement de la célèbre marque au crocodile (et c’est véridique). Le 2ème morceau est du même filon avec un bon petit riff en mi aigu (si je m’abuse) qui tue et des paroles martelées.
Après ce début électrique, avec Red Socks Pugie, Foals se faufile dans une veine plus mélodique plus calme, mais toujours très élaborée. Dans l’ensemble, Antidotes alterne, comme pour les 3 premières pistes, ton rock et rythmé, et chansons plus mélancoliques, plus douces, et même certaines qui allient ces deux aspects tels que Heavy Water, Tron.
Mais pour ce quintet, une chanson ne se résume pas à trois couplets et deux refrains, et une mélodie formatée, comme un vulgaire groupe pop. Car leurs mélodies sont souvent complexes, pleines de subtilités, et les passages instrumentaux, souvent longs, histoire de faire monter la sève avant l’explosion (sans jeu de mots grivois) comme dans The French Open ou Two Steps Twice, ou bien finir sur un épilogue decrescendo. Et ceci est la marque de l'influence d'artistes du courant minimaliste tels que Terry Riley, dans la musique de Foals.
Le tout appuyé, par des riffs de Yannis Philippakis, le chanteur/guitariste, une batterie très présente, et les apports du synthé ou les différents cuivres. Quant aux paroles, elles sont tantôt longues, tantôt courtes, selon la philosophie du morceau, et ont souvent un ton surréaliste (au sens littéraire) livrés par la voix du chanteur, qui ressemble un poil (de poulain) à celle de Robert Smith (d’ailleurs leur 2ème point de ressemblance est leur goût pour les expériences capillaires douteuses).
Pour faire durer le plaisir, il existe une édition spéciale avec trois morceaux inédits, qui sont conformes à l’esprit des titres de base, plus une version de Big Big Love, un peu différente, et cinq titres live. Et à noter que l’artwork du livret est très soigné avec des paroles qui semblent gribouillées au bic 4 couleurs, accompagnées d'une multitude de petits dessins.
Par Guit.