Interpol – Turn On the Bright Lights
TRACKLIST
01/ Untitled
02/ Obstacle 1
03/
N Y C
04/ P D A
05/ Say Hello to the Angels 06/ Hands Away
07/ Obstacle 2
08/ Stella Was a Driver and She Was Always
Down
09/ Roland
10/ The New
11/ Leif Erikson
Découvrez Interpol!
« Turn on the Bright Lights » est le premier album d'Interpol, groupe originaire de New York. Lorsqu'il arrive dans les bacs en Aout 2002, beaucoup se penchent sur cet opus pour l'encenser en raison de son ton, de son son si différent de ce qui se faisait dans le rock de l'époque. Nous avons pour nous, un recul de presque six ans, et malgré cela, l'impression générale reste la même. En faisant abstraction d'un second album qui divise beaucoup plus, ce premier opus demeure une belle surprise. S'attachant au références des années 80, proposant un post-cold-punk sorti d'on ne sait ou, le groupe offre onze titres peu ensoleillés, et même carrément sombres.
Parce que la première impression après l'écoute d'une traite de « Turn on the Bright Lights », est une impression de grisaille oppressante, d'ambiance morbide. Pour être franc, et pour parler de moi, je ne suis habituellement pas fan de ces ambiances héritées des 80's, mais force est de constater qu'Interpol se les approprie en y ajoutant une certaine touche personnelle. Ainsi, le premier titre, « Untitled », est emmené par une guitare et une batterie qui avancent dans le même sens, et qui sont rejointes par une voix funeste, qui s'immisce discrètement sous les flots sonores.
Cet album du groupe New-Yorkais offre a
l'auditeur deux types d'invitations, glauque pour l'un, glauque pour
le second. Autant dire que si on sait apprécier l'album d'Interpol,
on n'accepterait pas forcement de venir boire un café chez
eux. Bref, Interpol propose d'une part des morceaux rock, ou les sons
lourds et noirs font échos à la voix de Paul Banks, que
certains aiment à comparer, dans l'esprit, à celle de
Ian Curtis. Ainsi des morceaux comme « Obstalcle 1 »,
« Obstacle 2 » ou encore « Leif
Ericson », sont marqués par un son noir et
dérangeant, une batterie toujours présente.
A
l'inverse, la seconde porte d'entrée dans cet album, est celle
de morceaux pop passés à la machine à pleurer.
Mélancoliques, tristes et toujours aussi peu positifs, des
titres comme « NYC » ou « Untitled »
ou « The New » n'invitent pas au calme et à
la relaxation, si je puis dire.
A noter enfin peut-être
le meilleur morceau de cet album, marqués par une fureur
jusqu'alors relativement absente, et un très beau final :
« Roland ». Somme toute, Interpol propose ici
un premier album aussi intéressant et prometteur que triste,
mélancolique, accompagné d'un soupçon de mort
que Joy Division (j'étais obligé de le placer, je
m'excuse) ne renierait sans doute pas.
Par Womanos
Liens Utiles : Le Site du groupe New-Yorkais, et ce truc que beaucoup de groupes ont.