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MangeDisque
24 juin 2008

Son Lux – At War with Walls and Mazes

TRACKLIST

1. Prologue
2. Break
3. Weapons
4. Betray
5. Stay
6. Raise
7. Tell
8. Wither
9. Stand
10. War
11. Epilogue

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Lorsqu'on m'apprend que le jeune Ryan Lott est un pianiste de formation, originaire de New York, j'ai eu un peu de mal à y croire. A l'écoute de ce premier album de Son Lux, je m'attendais je crois, à quelque chose de plus exotique. Car le classicisme apparent de cette description ne va en aucun cas de paire avec ce premier album, sorti en 2008 « At War With Walls and Mazes ».

 

Si le piano est certes omniprésent dans cet opus, la digressions musicales et expérimentales ne sont pas laissées de coté. Alors qu'on était préparé au tournant Pop d'Anticon, notamment par le biais de Three More Shallows, ou encore 13 & God (Notamment en raison de la participation à ce projet de The Notwist), le jeune américain nous propose ici une musique différente encore. Plus pop, aérienne, et, faut il le préciser, sans la moindre trace de hip-hop.

 

Malgré son penchant clairement electro, la pop de Ryan Lott n'est pas pour autant distante. Au contraire, intimistes et mélancoliques, les morceaux de ce premier opus sont souvent marqués par une voix hésitante, mélodieuse, et douce. Sur « Betray », cette voix se marie parfaitement avec une rythmique batterie/basse dominante. S'approchant parfois d'un trip-hop débristolisé, Son Lux propose en réalité un album d'une incroyable diversité.


 

Sur « Raise », le New Yorkais semble vouloir faire exploser sa violence avec retenue tout de même. Un morceau de prime abord calme et léger, qui se fait rapidement rattraper par une ligne de basse et une rythmique violentes et sombres, lesquelles contrastent non seulement avec la voix comme je l'ai déjà évoqué, mais aussi avec la hauteur des instruments dits « classiques ». Le morceau se conclut par une terrible explosion sonore, dure et puissante, qui avouons le, fait bouger la tête d'avant en arrière ! Même constat pour le huitième titre, « Stand », ou alternent passages minimalistes, et déflagration rythmique, elle-même accompagnée par un chant d'opéra (en réalité, je ne saurais pas comment qualifier ce chant, tant mes connaissances dans ce qui semble être relatif à l'opéra, et à toutes ces choses là, sont limitées).

 

On relèvera enfin le morceau « Wither » en particulier. Titre le moins pop de l'album, et même complètement electro. Plus rythmé et saturé que le reste de l'album, il jouit d'une production de qualité, et, bien qu'il soit indéniablement un très bon morceau, il ne bénéficie pas en revanche du son unique de cet album. On aurait pu pensé que Ryan Lott conserve ce morceau pour un second opus différemment orienté, tant son ambiance est étrange. Et laissez moi vous dire que si je suis ici contraint de relever ce morceau, il n'est pas pour autant dénué d'une puissance certaine et d'une grande composition qui contribue à qualifier Lott de musicien vraiment bath'.

 

Son Lux propose une pop souvent électronique, marquée cependant par la présence d'instruments classiques. Le compositeur à su tirer partie de sa formation de pianiste avec talent, en proposant un album tourné vers une expérimentation légère et utile, sans pour autant renier ses qualités de musicien méthodique. A la fois en dehors et dans les sentiers battus, proposant pop, electro, trip-hop ré-imaginé, Ryan Lott a sorti en Mars 2008 un album qui sera, on l'espère, le premier d'une longue série.

 

Par Womanos

Liens Utiles : Le Myspace du Monsieur, et ma foi, c'est déjà pas mal !

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