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MangeDisque
15 septembre 2008

Fête de l'Humanité 2008

Grande_sc_ne

 

Ce Week-end, je me décidais, accompagné de quelques personnes, de me rendre au Bourget, pour assister à la Fête de l'Humanité ! Fête de communistes : bières éventées et frites peu cuites en perspective. Punks à chien et prolos pas frais se croisaient tout au long du week-end, tandis que la pluie était partiellement de la partie.

 

 

De NERD, Bashung, Arno, Babyshambles, Spoke Orkestra, Moriarty ou encore Roger Hogson, je n'ai finalement pas assisté à grand choses ! Mes quelques camarades très occupés à manger leur frites assis (personne ne mange des frites assis à la fête de l'huma, c'est une hérésie), j'arrivais à écouter cinq minutes de Spoke Orkestra sur la scène  Zebrock. Groupe que j'avais déjà vu il y a quelques années au festival du Grand 8 au Zénith, je me rendais ici compte que leur prestation scénique avait évolué. Plus de puissance et de volume musical, ce slam-rock fusion à le mérite de proposer un son original. Cependant, si Felix J dispose d'un flow intéressant, celui de Nada nous fait irrémédiablement penser à l'incarnation d'un Roi Heenok vicieux.

 

 

Le temps passe. Je me retrouve devant la grande scène pour le dernier morceau des Babyshambles. Je ne suis pas spécialement fan du groupe (disons clairement qu'il n'apporte rien de plus que les opus des Libertines, qui ont déjà fait le tour de la question musicale qu'ils posent !), mais l'idée de voir un Pete Doherty qui n'annule pas son concert était marrante. Le temps d'un « Fuck Forever », et puis s'en vont.

 

 

Nous patientons encore quelques dizaines de minutes, avant de voir Roger Hogdson poindre le bout de son nez. Il est vieux, il a des cheveux longs et gris, et il est trop gentil. Il enchaîne pendant plus d'une heure les classiques de Supertramp, accompagné pour l'occasion d'un saxo 80's des plus dérangeants. S'il n'a rien perdu de ses qualités vocales, Roger Hogdson nous propose un set à l'américaine : très carré, très officiel, et pas très rock'n'roll. Bien sûr, les classiques beatlesiens (plus dans l'idée d'eeficacité que de proximité sonore) du groupe britannique, tel « Breakfast in America », ou encore « The Logical Song » se propagent sympathiquement dans le public, et quelques energumenes excités font montre d'un comportement innaproprié : slam grotesque et réalisé par de jeunes gens trop heureux d'assister à leur premier vrai concert, après celui d'Henri Dès.

 

 

 

Je ne préfère en outre pas m'attarder sur les quelques centaines de clones de Doherty. Jeans slim et chapeaux vissés sur la tête. Maigres comme des clous, et 15 ans de moyenne d'âge. Assez flippant, il faut l'admettre.

Finallement, la fête de l'Humanité n'est plus une fête de communistes. La majorité du public vient d'abord et surtout pour les affiches musicales plus ou moins alléchantes. Le festival peut en effet se vanter d'avoir su convaincre des groupes tels que Noir Desir, Compay Segundo, les têtes raides, le peuple de l'herbe, Arno, Bashung, ou encore Java et Dub Inc., mais aussi Archive, Emir Kusturica, The Subways, Iggy & The Stooges, NERD, Babyshambles, et enfin,The Who, the Pink Floyd, The Kinks ou Leonard Cohen.

 

 

Même si la fête à cette année augmenté ses prix, il faut bien avouer que 17 euros pour trois jours de musique n'est pas très onéreux. Le tout est de bien choisir l'année pour s'y rendre, la programmation musicale étant plus ou moins intéressante d'une année à l'autre.

Liens Zutiles : NERD, Bashung, Arno, Babyshambles, Spoke Orkestra

Par Womanos.

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