Department of Eagles – In Ear Park
TRACKLIST
01. In Ear Park
02. No One Does
It Like You
03. Phantom Other
04. Teenagers
05. Around The
Bay
06. Herring Bone
07. Classical Records
08. Waves Of
Rye
09. Interlude
10. Floating On The Lehigh
11. Balmy Night
Department of Eagles nous avaient quitté il y a quelque temps, et osons le dire, nous avions la larme à l'oeil, tant le duo originaire de la grosse pomme (aka Big Apple, aka NYC), et plus précisément de Brooklin (je chronique beaucoup de gens de Brooklin en ce moment, puisque l'article sur Gang Gang Dance vient d'être publié !), nous avait enivré les esgourdes. Fred Nicolaus et Daniel Rossen (qui sévit également au sein de Grizzli Bear) reviennent en cette fin d'année avec un nouvel album : « In Ear Park ».
Beaucoup plus electro-pop, « Classical Recods », « No One Does It Like You » et surtout « Waves of Rye » ne peuvent que nous rappeler le groupe des quatre jeunes garçons dans le vent, et que j'ai l'impression de citer bien trop souvent. Mélodie clairvoyantes, guitares parfois électriques – mais jamais braillardes » et rythmiques pop sont au rendez vous de ces morceaux. Pour autant, les deux membres de Department of Eagles n'oublient pas une seule fois que plagier n'est pas créer. Et pour créer, le duo innove en introduisant des sons travaillés, parfois electro, d'autres fois relativement pop, pour faire en sorte que toujours, leur empreinte soit marquée sur les différents titres de «In Ear Park ».
« Therapy Car Noise », court morceau de moins de deux minutes, marque l'auditeur, de prime abord par son étrangeté. Les rires inquiétants se mèlent au piano tantôt aérien, tantot grave, lorsqu'il retombe sur une note basse, et à la voix tournoiyante du chanteur. Au final, un résultat très convaincant, qui permet à l'auditeur d'entrevoir une autre facette encore de Departement of Eagles.
Enfin, comme je le disais en début de chronique, certains morceaux, pas vraiment pop, et peu ou prou marqués par l'electro, ressemble plus à de petites touches folk et gentilles qu'à autre chose. Et, comme ils le montre sur « Floating on the Lehigh », l'intensité d'un morceau n'a plus que jamais rien à voir avec la puissance sonore. Ainsi, sur un morceau d'abord très lent, joué en guitare/voix, un simple sursaut de batterie, un leger renfort de guitare, le temps d'un court refrain, permettent de métamorphoser une ballade folk en joyaux de pop-song moderne.
Enfin, si Department of Eagles ne misent pas sur une musique théâtrale faite de grimaces et d'hyperboles, tout en parvenant à emplir leur morceaux d'une belle émotions ; ils ne le doivent qu'à une chose : leur talent. Et si leur travail, est comme sur ce disque, toujours mis au service de leur talent, ils feront toujours, et comme ici, de grands disques.
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Par Womanos.