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MangeDisque
20 janvier 2009

Kasabian – Kasabian

TRACKLIST

Club Foot

Processed Beats

Reason is Treason

I.D.

L.S.F. (Lost Souls Forever)

Running Battle

Test Transmission

Cutt Off

Butcher Blues

U Boat

51F5KSJ8B2L


Découvrez Kasabian!

 Kasabian. Leicester. Pas même Londres ? Tant mieux. Leur album éponyme est une des productions rock, au sens musical du terme, les plus enthousiasmantes des dernières années. Une puissance sonore inouïe, couplée à une surenchère de mélodies imparables : 100 % UK. Sorti en 2004, et modelé d’une dizaine de titre, « Kasabian » (l’album) est une totale réussie pour Kasabian (le groupe).

 Résolument rock, je l’ai dis, cet album n’en est pas moins un carrefour sonore impressionnant. L’évidence pop des dix pièces est portée par une énergie électro 90’s détournée. Si « Club Foot » et son refrain indécent agissent sur nos écoutilles telle une arme de destruction massive, l’auditeur n’est pas en reste lorsque s’élance le second morceau « Processed Beat », moins vengeur mais tout aussi efficace. Outre-manche, le NME et ses poursuivants, c’est-à-dire toute la presse musicale majeure, n’ont d’autre idée que de comparer tout nouveau groupe de pop brillant à leur prétendu pendant des 90’s, Oasis (le NME comparait même récemment Dizzee Rascal à Oasis, c’est dire.). On se demande bien pourquoi, tant le fossé est grand entre les deux formations. Seul « Reason is Treason » pourrait rappeler les frasques musicales des frères Gallagher, et encore, cela passerait pour une comparaison forcée.

 Oasis et Kasabian ne jouent définitivement pas dans le même bain musical. Les premiers sont des adeptes du « tout-beatles » : les mélodies, les constructions Uber-pop et très 60’s. Les seconds se meuvent dans un univers sonore plus sombre, plus étrange, ou les morceaux s’arrêtent parfois en plein chaos pour redémarrer de plus belle. Kasabian incorpore l’electro des années 90, le rock comme la pop, tandis que les premiers n’ont d’yeux que pour leurs vaniteuses photocopies.

 Finalement, l’album n’a pas ici très largement été évoqué. Mais que dire en fait, si ce n’est que ces dix titres sont tous doté d’un ADN unique. Les hymnes sont légion. De « Club Foot » à « L.S.F », d’un « Cutt Off » autodétruit par ses breaks et ses nonsens, à un « U-boat » déconcertant. Si l’on est parfois décontenancé, étonné par cette album, rien au final n’est à jeter, pas même ces remontées  de rave-secte sur U-Boat. Un premier album au bon gout de crasse et de feu, déjà bien confirmé par le second, « Empire », et son autre lot de météores vibrantes.

Par Womanos

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