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MangeDisque
30 mai 2008

Beirut – Gulag Orkestar

TRACKLIST

    1.The Gulag Orkestra
    2. Prenzlauerberg
    3. Brandenburg
    4. Postcards from Italy
    5. Mount Wroclai (Idle Days)
    6. Rhineland (Heartland)
    7. Scenic World
    8. Bratislava
    9. The Bunker
    10. The Canals of our City
    11. After the Curtain


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Découvrez Beirut!

Zach Condon, est américain (originaire de Santa fé), et il n'a que 20 ans lorsque sort son premier album aux accents très balkaniques, « Gulag Orkestar ». Ce premier projet de Beirut, est, semble-t-il un pari osé et risqué, lorsqu'on tente d'en expliquer le contenu en une seule phrase : Une sorte de pop aux fortes senteurs de l'est européen.

 

Inspiré par un voyage dans ces contrées du vieux continent, l'album est en fait une grande réussite, tant par l'utilisation que fait le garçon des instruments, en créant de toute pièces des compositions à mi-chemin entre pop et musique plus traditionnelle, qu'en utilisant sa voix avec une classe presque indécente, en chantant d'une façon aérienne, légère et prenante à la fois. S'il paraît évident que les Kusturica et autre Bregovic son à citer lorsqu'on parle de Beirut, on tempérera néanmoins en disant que l'américain n'est absolument pas dans la copie, et que si, d'aventure, il fallait l'affilier à l'un de ces deux grands Messieurs, dignes représentants de cette musique de l'est, alors Beirut serait, et de loin, plus proche dans Bregovic dans sa phase mélancolique.

 

Si l'album commence par un titre éponyme entraînant qui met instantanément l'auditeur en condition, la suite ne le laissera pas pour autant s'échapper de ce voyage en terres tziganes. Le second titre, « Prenzlaueberg », semble être dans la continuité du morceau précédent. La couleur musicale se mue timidement avec le troisième morceau, « Brandenburg », avant de passer du brun au jaune, avec « Postcards from Italy » qui joue sans problème son rôle de carte postale.

 

Les morceaux suivants, très jolis, restent dans l'ambiance de l'album, mais avec « Scenic World », le septième morceau de cette aventure, nul doute que l'auditeur sera largement surpris : la musique que nous proposait Beirut jusque là était relativement acoustique, et c'est avec un grand étonnement, et ce n'est pas péjoratif, qu'on trouve ici l'entrée d'une musique plus électronique, notamment en thème de fond de la chanson, ce qui tranche avec le reste de l'album. « Scenic World » est une sorte de pont entre deux morceaux, comme pour rappeler que si l'inspiration de l'Américain est grandement fournie par ces musiques traditionnelles, il n'en reste pas moins un artiste de et dans son époque. Juste le temps de rappeler cela à l'auditeur, que le morceau « Bratislava » débute, et que l'auditeur se retrouve perdu au milieu de la capitale Slovaque ! « The Bunker » puis « The Canal of our City » continuent ce voyage en travers l'Europe, avant que « After the Curtain », ou quelque notes électro viennent  également s'immiscer, ne vienne le conclure tout en légèreté, sous des applaudissements bien mérités.

 

Mais nous savons tous qu'un récit de voyage ne sera jamais aussi beau qu'un voyage véritablement vécu, et c'est cela justement que vous propose Beirut.

Par Womanos

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