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MangeDisque
23 janvier 2009

Daniel Martin Moore – Stray Age

TRACKLIST
Stray Age
It's You
That'll Be the Plan
In These Hearts
Who Knows Where the Time Goes
The Old Measure
By Dream
Where We Belong
Restoration Sketches
Every Color and Kind
The Hour of Sleep

DMM


Découvrez Daniel Martin Moore!

Avis à tous les folkeux et autres amateurs de musiques douces et enivrantes. Un feu de cheminée, ou n’importe quel autre cliché du type fera l’affaire. Le premier album de Daniel Martin Moore (Kentucky), enregistré en 2007 et 2008, intitulé « Stray Age », est sorti sur le label Subpop ; label qui aurait par ailleurs signé l’artiste américain sur la foi d’une simple démo.

 Daniel Martin Moore propose à ses auditeurs onze titres très homogènes, et si cet album n’est pas une révolution dans la création musicale, il y a fort à parier que peu lui en chaut. La douceur des onze pièces n’a d’égal que les sentiments opposés qu’il est probable de ressentir  à l’écoute de ce premier album. Une atmosphère à la lisière de l’été et de l’automne qui nous plonge entre douce rêverie et mélancolie feutrée. L’album lui, suit tranquillement son cours et les mélodies habitées de Moore se retrouvent soutenues par une guitare folk souvent, et une batterie effacée parfois (« The Old Mesure »).

Si la six cordes est l’instrument de prédilection du jeune musicien, le piano fait une entrée distinguée sur le septième titre « By Dream », lequel se démarque des dix autres pièces par sa couleur plus automnale, comme une fin de transition. Le mois d’octobre succède ici en toute logique aux premiers jours de l’été, avant que « Where We Belong » nous emporte à nouveau vers les notes de guitares saupoudrées d’une voix apaisée.

Puisqu’il est souvent de bon ton de comparer les artistes, nous évoquions il y a quelques mois l’album de David Karsten Daniels (« Sharp Teeth »). Certes, tout comme Daniels, Moore propose une folk-music ni actuelle, ni dépassée, et il est vrai qu’une collaboration de ces deux artistes n’étonnerait personne. Mais la musique de Moore est tout à fait différente de celle de Daniels. Là ou le second fait plonger, au fil de son album, l’auditeur sous le niveau des mers, le premier en revanche le maintient au minimum à la surface, l’installant le plus souvent dans une forêt de septembre. Sa mélancolie déjà évoquée a la saveur d’une fin d’été adolescent, un goût amer d’au revoir et de retour au bercail. Et la classe de sa musique nous inviterait aux souvenirs des amours adolescentes, mais sans sarcasme, sans ironie, sans même une pointe de cynisme. On ne peut pas le blâmer pour ça, définitivement.

Par Womanos

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